OUVERTURE D’UN ATELIER REGIONAL DE TROIS JOURS DES POINTS FOCAUX DE LA SANTE HUMAINE, ANIMALE ET ENVIRONMENTALE POUR LA VALIDATION DES INDICATEURS DE SUIVI DES MALADIES AUX FRONTIERES DES PAYS MEMBRES DE LA CEEAC
Kigali, 7 décembre 2022 – Ce Mercredi, s’est ouvert à Kigali en République
du Rwanda, un atelier régional de trois (3) jours des points focaux santé humaine, animale et environnementale des pays membres de la Communauté Economique des
Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), pour valider les
indicateurs régionaux ainsi que le choix de la plateforme informatique à mettre
en place pour le dispositif de suivi des maladies à potentiel épidémique humaine et animale aux
frontières des Etats membres de la CEEAC.
Cet atelier a été organisé conjointement par
deux Projets de la Commission de la CEEAC, à savoir le Projet de Renforcement
des Systèmes Régionaux de Surveillance des Maladies en Afrique Centrale,
quatrième phase (REDISSE IV), financé par la Banque Mondiale et basé au sein du
Département de la Promotion du Genre, du Développement Humain et Social d’une
part et le Projet d’Appui aux Frontières (APF), financé par l'Agence de Coopération
Internationale Allemande pour le Développement (GIZ)
et l’Union Européenne, basé au sein du Département de Paix et Sécurité. Ces
deux projets contribuent à renforcer les capacités régionales pour
Prévenir, Détecter et Riposter efficacement aux menaces de santé dans l’espace
CEEAC.
Organisé après une série d’ateliers d’évaluation d’états des lieux, cet atelier a connu la participation des points focaux santé humaine, animale et environnementale représentants dix (10) Etats membres de la CEEAC à savoir la République d’Angola, la République du Burundi, République du Rwanda, la République du Cameroun, République du Congo, la République Démocratique de Sao Tomé et Principe, la République du Tchad, la République Démocratique du Congo, la République Centrafricaine et la République du Gabon.
Les
experts régionaux de ces deux Projet ont aussi pris part aux travaux.
La
cérémonie d’ouverture a été marquée par quatre (4) interventions à savoir les
mots de circonstance du Mr Philippe Taflinski, Chef de la
Coopération de l'Ambassade d'Allemagne à Kigali, Mme TOMASELLA Michela, Représentant
de la Délégation de l’Union Européenne, Dr Ludovic FIOMONA TAMADEA, Coordonnateur
du Projet REDISSE IV et l’allocution d’ouverture officielle de l’atelier du Dr Corneille NTIHABOSE, Chef du
Département des services cliniques et de la santé publique, représentant du
Ministre de la Santé de la République du Rwanda.
Les
différents intervenants à la cérémonie d’ouverture ont insisté sur l’urgence et
la nécessité d’avoir les indicateurs communs au niveau de la région pour le
suivi des maladies aux frontières de tous pays membres de la CEEAC et de mettre
en place une plateforme informatique qui va permettre la collecte, l’analyse et
le partage des données en temps réels, afin d’alerter nos pays sur les maladies
épidémiques pour prendre des masures et organiser la riposte conjointement.
Plus spécifiquement, dans son mot de circonstance, Dr Ludovic FIOMONA TAMADEA, représentant
le Département de la Promotion du Genre, du Développement Humain et Social de
la Commission de la CEEAC, a rappelé aux participants que les Etats membres de
la CEEAC présentent de nombreux défis communs en matière de santé telles que
les menaces de maladies émergentes et ré-émergentes, la mortalité maternelle et
infantile qui restent encore inacceptables, les endémies meurtrières telles que
le Paludisme, la Tuberculose et le VIH-SIDA entre autres qui constituent de
sérieuses menaces pour la santé de nos populations pour ne citer que cela. Il a
ajouté que cette situation a été aggravée depuis 2020 par la pandémie de la
Covid-19.
La Commission de la
CEEAC fait la santé un secteur prioritaire de son Plan stratégique 2020-2025 adopté par la Conférence des
Chefs d’État et de Gouvernement du 27 novembre 2020 à Libreville.
Dr FIOMONA
a expliqué que l’organisation de cet atelier s’inscrit dans les activités de
santé de la Commission de la CEEAC visant à renforcer la surveillance des
maladies au niveau des frontières des pays membres afin de collecter et de
partager les informations pour prévenir et organiser la riposte contre les
différents épidémies.
Procédant à l’ouverture officielle de l’atelier, le Représentant du Ministre de la Santé de la
République du Rwanda, Dr Corneille NTIHABOSE,
s’est montré satisfait que la mise en place d’une plateforme informatique va
permettre la collecte et le partage des données au niveau régional.
Dr Corneille NTIHABOSE a
déclaré « Nous avons besoin d'un système qui alerte nos pays trop tôt sur
une maladie épidémique pour prendre des mesures et des décisions conjointement.
De meilleures données, de meilleures décisions, une meilleure santé.»
Les
travaux de la première journée se sont consacrés sur la présentation des démarches
de réalisation de l’état des lieux et synthèse des recommandations ; la présentation de la proposition du Système Intégré de Surveillance
Epidémiologique en Afrique Centrale et la présentation du Système d’Information
Sanitaire Régional qui est en cours de mise en place.
Les
livrables attendus des participants après les trois jours (3) de travaux
consistent en : a) la validation du répertoire des indicateurs régionaux
pour le suivi des maladies aux frontières ; b) la définition des fonctionnalités
du système sanitaire régional ainsi que les contraintes liées à sa mise en
place ; c) la validation de la plateforme informatique pour le suivi des
maladies aux frontières ; et d) la mise à jour de la feuille de route pour
la finalisation de la mise en place du système d’information Sanitaire Régional.
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