Le dépistage précoce de l’autisme se fait sur la base de constats qui peuvent alerter les parents et les enseignants chez l’enfant victime de TSA  dont : des troubles de la communication, caractérisées par  un retard dans le développement du langage chez l’enfant; des troubles du comportement avec des gestes répétés et des obsessions inhabituelles ; des relations sociales perturbées qui se manifestent par un isolement dû en partie à une incompréhension des émotions des autres et à des comportements inadaptés.

Même si à ce jour l’autisme ne peut pas être guéri ; beaucoup de progrès peuvent être atteints grâce à un accompagnement précoce et à une prise en charge adaptée.

C’est à ce titre que la Commission de la CEEAC exhorte tous les responsables gouvernementaux des Etats membres, la société civile, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers de ne ménager aucun effort pour la mise en place des  conditions visant à créer un environnement favorable pour les personnes victimes de TSA ; en leur offrant une prise en charge socio-éducative ainsi que la formation continue du personnel socio-sanitaire pour améliorer la disponibilité de l’offre de services des soins appropriés aux personnes autistes.

L’organisation de la Santé de l’Afrique Centrale (OSAC) qui en cours de déploiement, contribuera à fournir un appui technique aux Etat-membres pour la mise en place des structures de prise en charge de référence ainsi que pour la mutualisation des ressources disponibles au niveau de la région de l’Afrique Centrale pour favoriser l’intégration sociale, l’inclusion scolaire et le développement du bien être des personnes autistes.