Brazzaville, le 11 mars 2024 – Ce lundi, s’est ouvert, à Brazzaville en République du Congo, un atelier de deux (2) jours pour la validation des supports de communication de la surveillance des zoonoses prioritaires, traduits dans les langues locales de la République du Congo.

Cet atelier, regroupe des experts des ministères en charge de l’élevage, de la santé humaine, de la faune et de l’environnement, les experts de l’administrations locale, les représentants des éleveurs, les consommateurs, ainsi que les différents partenaires de l’approche «Une Seule Santé». 

Cette activité a été organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA)/Région Afrique, dans le cadre de l’accord de collaboration conclu avec la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) pour la mise en œuvre des activités du Projet Régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique Centrale (REDISSE IV).

L’ouverture de l’atelier a été présidée par le Conseiller à l’élevage du Ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Dr Jean IKOLAKOUMOU, représentant le ministre empêché.

Trois interventions ont marqué la cérémonie d’ouverture de l’atelier, notamment : le mot du représentant de l’OMSA, Dr Wendmisida Victor Yacinthe GUIGMA, l’allocution du Coordinateur de l’Unité de Coordination et de Gestion du Projet REDISSE IV, Dr Ludovic Fiomona Tamadea et le mot de circonstance du Conseiller à l’élevage du Ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Dr Jean IKOLAKOUMOU.

De gauche à droite : r Ludovic Fiomona Tamadea, Dr Jean IKOLAKOUMOU et Dr  Dr Wendmisida Victor Yacinthe GUIGMA

Dans son intervention, le Coordinateur du Projet REDISSE IV, représentant la Commissaire en charge de la Promotion du Genre, du Dévéloppemet Humain et Social de la Commission de la CEEAC, a rappelé aux participants que la sous-région de l’Afrique Centrale abrite le deuxième massif forestier au monde, ce qui présente un risque très élevé de flambées de maladies zoonotiques émergentes et ré émergentes. La complexité de ces menaces implique la nécessité d’une collaboration intersectorielle pour une meilleure préparation et riposte aux menaces de santé dans l’espace sous régional ; sachant que les épidémies sont causées par des agents infectieux majoritairement à potentiel zoonotique dans 60 à 80% selon l’OMS.

 Participants en séances de travail.

 C’est dans cette perspective que la Commission de la CEEAC qui a fait de l’approche une seule santé une priorité de son Plan stratégique Intérimaire 2021-2025, a bénéficié d’un financement de la Banque Mondiale pour assurer la coordination régionale de la mise en œuvre du Projet REDISSE IV en faveur de cinq pays de l’espace CEEAC.

Ces outils de sensibilisation et de surveillance traduits en langues locales seront mis à la portée des communautés locales, compte tenu de leur rôle primordial dans la chaîne de transmission de l’information zoo sanitaire.

Cet atelier a été précédé, du 4 au 8 mars 2024, d’un autre atelier, tenu à Pointe Noire/Congo, pour la traduction des outils de communication et de sensibilisation sur les zoonoses en langues locales (lingala et kituba).