Ce 25 avril 2024, la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) se joint au reste du monde pour célébrer la Journée Mondiale de Lutte Contre le Paludisme, sous le thème «Accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable ».

 

Aujourd’hui 25 avril, c’est la Journée Mondiale de Lutte Contre le Paludisme. Placée cette année sous le thème «Accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable», la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), fait sienne cet appel à la solidarité à travers la mobilisation des efforts à l’échelle planétaire.

Face à cette situation alarmante et à nombre de défis sanitaires auxquels l’Afrique centrale n’échappe pas, la Commission de la CEEAC a fait du secteur de la Santé des populations en général, et de la lutte contre le Paludisme une priorité dans son Plan Stratégique Indicatif à Moyen Terme (2021 – 2025). Dans ce cadre, en collaboration avec l’OMS, le Partenariat Roll Back Malaria (RBM) et l’Alliance des Chefs d’Etats Africains pour l’Elimination du Paludisme (ALMA), elle a élaboré un Plan stratégique régional pour l’élimination du Paludisme en Afrique centrale 2022 - 2026.

Dans le même ordre d’idées, la Commission s’est également engagée à accélérer l’opérationnalisation de l’Organisation de la Santé en Afrique Centrale (OSAC) pour la coordination et le suivi rapproché de toutes les initiatives de santé en Afrique centrale, au nombre desquelles des activités visant l’élimination du Paludisme d’ici 2030.

A l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme pour cette année 2024, la Commission de la CEEAC sollicite le concours des Etats membres pour l’appropriation du Plan Stratégique Régional pour l’élimination du Paludisme en Afrique Centrale.

Elle lance par la même occasion, un vibrant appel à l’endroit des partenaires techniques et financiers du secteur public et privé ainsi que de la société civile pour une mobilisation pour l’accès accru des populations les plus vulnérables ; notamment les femmes enceintes, les jeunes enfants, les immigrants, les déplaces, et les populations autochtones, aux services de santé de base en général, et aux services de prévention et de prise en charge du Paludisme en particulier.