OUVERTURE DE L'ATELIER REGIONAL SUR LE RENFORCEMENT DE LA SURVEILLANCE TRANSFRONTALIERE COLLABORATIVE DES MALADIES A POTENTIEL EPIDEMIQUE DANS LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L’AFRIQUE CENTRALE (CEEAC)
LE PROJET REDISSE IV DE LA CEEAC ATTEINT UN NIVEAU GLOBAL DE MISE EN
ŒUVRE JUGE SATISFAISANT PAR LA BANQUE MONDIALE
& ACCELERE LA MISE EN PLACE D’UN SYSTEME D’ALERTE PRECOCE EN
MATIERE DE SANTE DANS L’ESPACE CEEAC :
« ATELIER REGIONAL SUR LE RENFORCEMENT DE
LA SURVEILLANCE TRANSFRONTALIERE COLLABORATIVE DES MALADIES A POTENTIEL
EPIDEMIQUE DANS LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L’AFRIQUE CENTRALE (CEEAC) »
Kintelé, 28
mai 2024 – Ce Mardi, s’est ouvert
à Kintelé, en République du Congo, l’atelier régional de trois (3) jours,
consacré à la surveillance transfrontalière des maladies dans l’espace de la
Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).
L’objectif visé par cet atelier est de rendre
opérationnel le Système d'Alerte
Précoce en Matière de Santé (SAPS) dans l’espace CEEAC, et de renforcer
la surveillance transfrontalière des maladies et le partage d'informations en
temps réel dans le cadre du système
d'alerte précoce pour une meilleure surveillance et riposte efficace contre les
épidémies.
L’ouverture officielle des travaux a été marquée par trois interventions : respectivement le mot du M. Ganongo Olengoba Juguel, Spécialiste en surveillance épidémiologique du Projet REDISSE IV-Congo ; Dr Dick Chamla, Responsable de la Préparation aux situations d’urgence à l’Organisation mondiale de la Santé/Région Afrique et l’allocution d’ouverture de Mme Kapinga-Yvette Ngandu, Commissaire en Charge du Département de la Promotion du Genre, du Développement Humain et Social de la Commission de la CEEAC.
De gauche à droite : M. Ganongo Olengoba Juguel, Spécialiste en surveillance épidémiologique du Projet REDISSE IV-Congo ; Mme Kapinga-Yvette Ngandu, Commissaire en Charge du Département de la Promotion du Genre, du Développement Humain et Social de la Commission de la CEEAC et Dr Dick Chamla, Responsable de la Préparation aux situations d’urgence à l’Organisation mondiale de la Santé/Région Afrique
Procédant à l’ouverture
officielle des travaux, après avoir remercié les autorités congolaises pour
leur accueil chaleureux, la Commissaire Ngandu a rendu hommage appuyé au
Gouvernement du Congo en tant que capitale de la santé africaine, siège de
l’OMS/AFRO, et lieu du lancement officiel du Projet REDISSE IV, donc de sa
naissance il y a un peu plus de quatre ans. Cette double disposition donne à
Brazzaville et à la République du Congo une responsabilité valablement assumée,
qui se mesure aux efforts inlassables dépensés, aux résultats obtenus, quels
qu’ils soient, mais surtout à la valeur des objectifs poursuivis, et dont
l’accomplissement suscite de nouvelles vocations.
Mme la Commissaire a également
rappelé aux participants que la plupart des Etats membres de la CEEAC étant
riverains du massif forestier du Bassin du Congo, représentent un véritable
réservoir de pathogènes à fort potentiel épidémique humain et animal, au-delà
de l’infinité des trésors qu’il recèle. Malgré cela, ces Etats font face à des
insuffisances importantes dans leurs systèmes de surveillance, de préparation
et de réponse aux épidémies, ce qui explique la situation préoccupante de
l'émergence et la réémergence de plusieurs maladies à fort potentiel épidémique
dans la sous-région.
« …. au cours des
dernières décennies, nous avons été confrontés à de nombreuses flambées de
maladies telles que la maladie à virus Ebola, la fièvre de Lassa, la maladie à
virus Marburg ou encore le Monkeypox. Comme si cela ne suffisait pas, la pandémie
de COVID-19 qui a durement frappé nos États, a mis en lumière les faiblesses de
nos systèmes de riposte et de surveillance collaborative transfrontalière face à
ces crises sanitaires », a-t-elle déclaré.
Photo de famille après l'ouverture de l'atelier
Mme la Commissaire
a également rappelé aux participants que la surveillance est l’élément essentiel et central dans la lutte
contre les maladies, car elle permet de les prévenir, notamment à travers la détection rapide des événements et des
menaces à la santé publique, et d'y répondre
à temps afin de mettre les populations à l’abri du danger. La Commissaire a encouragé les participants
de partager leurs expériences, les meilleur pratiques et défis en matière de
surveillance transfrontalière, pour une bonne adaptation des outils qui seront présentés
pour servir de base à une meilleure coordination de la surveillance
transfrontalière des maladies à potentiel épidémique et le
partage de données dans le cadre du système d'alerte entre les Etats membres
dans l’espace CEEAC.
Les travaux de la première journée ont été consacrés aux thématiques suivantes : a) la mise à jour de la situation épidémiologique actuelle dans la région de la CEEAC ; b) l’analyse des épidémies historiques présentant un potentiel de transmission transfrontalière dans la région de la CEEAC ; c) la mise à jour de l'initiative « Transformer le système de surveillance africain (TASS) » avec un accent sur les pays de la CEEAC et d) une vue d'ensemble du paysage de la surveillance nationale avec un accent sur le système de surveillance transfrontalière au niveau de chaque Etat membres.
Vue des participants durant la session de travail
Rappelons que l’organisation dudit atelier s’inscrit dans le cadre de l’Accord d’assistance technique signé entre la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) avec l’Organisation Mondiale de la Santé/Région Afrique pour la mise en œuvre des activités techniques du volet surveillance des maladies à potentiel épidémique du Projet Régional de Renforcement des Systèmes Régionaux de Surveillance des Maladies en Afrique Centrale, quatrième phase (REDISSE IV).
Le Projet
REDISSSE IV est financé par la Banque Mondiale et supervisé par le Département
de la Promotion du Genre, du Développement Humain et Social de la Commission de
la CEEAC.
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