Lomé, le 18 juin 2024 – Ce mardi, s’est ouvert à Lomé/Togo, l’atelier régional de trois (3) jours, des responsables des laboratoires de santé humaine, animale et de l’environnement dans les pays bénéficiaires du projet REDISSE IV, consacré à l’élaboration des plans d’actions pour le renforcement des capacités des systèmes de laboratoires en République du Congo, République Centrafricaine et la République du Tchad, selon l’approche « Une Seule Santé ».

L’organisation de cet atelier régional fait suite à l’évaluation holistique des capacités des systèmes de laboratoires dans les trois pays selon l’approche « Une Seule Santé ».

Ces évaluations effectuées à l’aide de l’outil « Labnet Scorecard »,  ont porté sur l’analyse des besoins dans neuf domaines de laboratoires, à savoir (i) le cadre politique, juridique, réglementaire et financier ; (ii) la structure et organisation des réseaux de laboratoires ; (iii) la couverture et réponse rapide ; (iv) les données de laboratoire (Système de gestion) ; (v) les infrastructures, équipements et consommables ; (vi) la main d'œuvre du laboratoire ; (vii) la qualité des services de laboratoire ; (viii) la biosûreté & biosécurité et (ix) les maladies prioritaires.

Procédant à l’ouverture officielle de cet atelier, ce 19 juin 2024, Dr Ludovic FIOMONA TAMADEA, Coordonnateur Régional du Projet REDISSE IV, a informé les participants que la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) a bénéficié d’un financement de la Banque Mondiale (BM) pour assurer la coordination régionale de la mise en œuvre du Projet Régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des maladies en Afrique Centrale (REDISSE IV) pour une meilleure préparation et réponses aux éventuelles épidémies et situations d’urgence sanitaire en Afrique Centrale.

 Ouverture officielle de l'atelier

Il a rappelé que le volet « renforcement des capacités des laboratoires » qui fait partie intégrante de la composante 1 du projet, vise à renforcer les capacités des pays bénéficiaires notamment à travers i) le développement des réseaux de laboratoires, ii) la mise en place d’un système d’assurance qualité et d’un système de référencement des échantillons, iii) le renforcement de la compétence du personnel de laboratoire notamment en technique d’analyse et iv) la maintenance des équipements.

« Le renforcement des capacités des réseaux nationaux des laboratoires revêt une importance capitale pour les pays de notre espace régional, qui font face aux défis de disponibilité de personnels qualifiés en quantité suffisante pour une meilleure analyse des échantillons selon les standards, ainsi que la disponibilité d’une logistique performante et des infrastructures adéquate ». A-t-il déclaré.

Il est attendu qu’à l’issu de ces trois jours de travaux en groupes, la disponibilité de plans d’actions budgétisés pour le renforcement des capacités des systèmes de laboratoires selon l’approche « Une Seule Santé » qui tient compte des spécificité et besoins des pays.

 Vue des participants en séance de travail

Rappelons que cet atelier a été organisé dans le cadre de l’Accord d’assistance technique   conclu  entre la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et la  Fondation Mérieux  pour la mise œuvre des activités du Projet Régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique Centrale, quatrième phase (REDISSE IV), financé par le Groupe de la Banque Mondiale et supervisé par le Département en charge de la Promotion du Genre, Développement Humain et Social de la Commission de la CEEAC.

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