OUVERTURE DES TRAVAUX DE VALIDATION DU PLAN STRATEGIQUE REGIONAL DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES RESSOURCES HUMAINES EN EPIDEMIOLOGIE DE TERRAIN SELON L’APPROCHE « UNE SEULE SANTE », DANS L’ESPACE CEEAC
Kintelé, le 14
octobre 2024– Ce Lundi, s’est ouvert
à Kintelé en République du Congo, les travaux de l’atelier de trois (3) jours pour
la validation du plan stratégique régional de renforcement des capacités des
ressources humaines en épidémiologie de terrain en Afrique Centrale, avec la
participation des experts des secteurs clés de L’approche «Une Seule Santé» de
dix Etats membres de la Communauté Economique Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).
Cet atelier fait suite
à la pré-validation de ladite stratégie par les experts des secteurs clés de
l’Approche « Une Seule Santé » des pays membres de la CEEAC, avec la
participation des partenaires techniques, le 10 septembre 2024, sous la
supervision de Mme Yvette Kapinga NGANDU, Commissaire en Charge de la
Promotion du Genre, Développement Humain et Social de la Commission de la
CEEAC.
De
gauche à droite : Dr Ditu KAZAMBU (Directeur de Programmes/AFENET), Professeur
Henri Germain MONBEKA (Directeur Général des Soins et de Services de
Santé/Congo), Dr Ludovic FIOMONA TAMADEA (Coordonnateur régional du
Projet REDISSE IV-CEEAC), Dr Jean-
Médard KANKOU (Directeur de l’Épidémiologie et de la Lutte contre
la Maladie)
La cérémonie
d’ouverture officielle des travaux a été ponctuée par quatre interventions respectivement :
i) le mot de bienvenue du Dr Jean- Médard KANKOU, Directeur de
l’Épidémiologie et de la Lutte contre la Maladie ; l’intervention du Dr Ditu KAZAMBU, Directeur de
Programmes au Réseau Africain d’Epidémiologistes de Terrain (AFENET) qui a
rappelé les objectifs, la mission et la vision dudit plan stratégique, iii) le
mot du Dr Ludovic FIOMONA TAMADEA, Coordonnateur régional du Projet
REDISSE IV-CEEAC, et le discours d’ouverture du Professeur Henri Germain MONBEKA, Directeur Général des Soins et de Services de Santé,
représentant le Ministre de la Santé Publique et la Population de la République
du Congo.
Tous les intervenants ont rappelé que notre sous-région de l’Afrique
Centrale, abritant le bassin du Congo reste un réservoir des pathogènes, particulièrement
les zoonoses.
Photo de famille après l’ouverture de l’atelier
Dr Ludovic FIOMONA
TAMADEA a mentionné que la Commission de la
CEEAC a fait de la sécurité sanitaire, une priorité de son Plan stratégique
2020-2025. C’est dans ce cadre que plusieurs plans stratégiques régionales ont
été élaborés et validés au plan technique avec l’ensemble des Etats-membres à
savoir i) le plan stratégique régional de surveillance transfrontalière des
maladies à potentiel épidémique humaines et animales, ii) le plan stratégique
régional « Une Seule Santé », iii) le plan stratégique régional de
préparation et de réponse aux urgences de santé publique, ainsi que iv) le plan
stratégique d’élimination du paludisme en Afrique Centrale.
Il a rappelé que le plan
stratégique de développement des effectifs en épidémiologie de terrain en cours
de validation vise à doter la région d’un instrument de référence et de
mobilisation des ressources pour améliorer la masse critique des professionnels
de l’épidémiologie de terrain bien formés pour une meilleure investigation des potentielles menaces en matière de santé publique dans la
Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).
Procédant à l’ouverture
officielle de cet atelier, le Professeur
Henri Germain MONBEKA, a rappelé aux participants qu’au cours des dernières
décennies, l’espace CEEAC a dû faire face à plusieurs épidémies et autres
événements de santé, notamment : la Maladie à Virus Ebola (MVE), le
COVID-19, la rougeole, la dengue, la Maladie à Virus Marburg, le Mpox, la
coqueluche, la poliomyélite, la rage canine, etc. Cette vulnérabilité est due à
la faible couverture vaccinale, les crises humanitaires sociopolitiques et
sécuritaires complexes, les aléas des intempéries.
« L’Afrique en
général et particulièrement l’espace CEEAC est confrontée à un sérieux déficit
en ressources humaines de santé. Ce gap concerne également l’effectif en
épidémiologistes de terrain (médecins et vétérinaires, biologistes de la santé
humaine, animale et environnementale) » a-t-il déclaré.
Il a encouragé tous les
Etats membres de s’approprier ce plan stratégique pour une harmonisation dans
le renforcement des capacités des ressources humaines pour la surveillance, la
préparation et la riposte aux épidémies et autres menaces de santé dans notre
espace régional commun.
Vue des participants en session de travail
La méthodologie
utilisée consiste à faire le point des observations formulées par les experts
des Etats membres lors de la pré-validation du plan, avant de procéder à la
relecture commune de chaque partie dudit plan, suivi des reformulations
nécessaires.
Rappelons que cet atelier a été
organisé dans
le cadre de l’Accord d’assistance technique
conclu entre la Commission
de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et le
Réseau Africain d’Epidémiologistes de Terrain (AFENET), pour la mise œuvre des activités du Projet Régional
de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique Centrale,
quatrième phase (REDISSE IV), financé par le Groupe de la Banque Mondiale et
supervisé par le Département en charge de la Promotion du Genre, Développement
Humain et Social de la Commission de la CEEAC.
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